Regresamos a la casa

Publié le par Clo et Pierre

Nous sommes restés une quinzaine de jours sur Guayaquil pour régler nos problèmes de visa. Nous avions un visa touristique 12-IX valable 6 mois, délivré par le consulat équatorien à Paris. Ce visa est valable pour une durée de 180 jours à partir du jour de l’entrée dans le pays. Or quand nous sommes allés à l’immigration pour voir si tout été en ordre pour le retour, ils nous ont dit que le visa n’avait pas été enregistré dans les délais (sous 30 jours après l’arrivée dans le pays) et qu’il fallait aller le faire valider par les services compétents sur Guayaquil ou Quito. De plus ils nous ont appris que le visa s’achevait le 19 avril, c'est-à-dire 3 jours avant notre retour en France.

Donc, il nous a fallu régler ça au plus vite et faire de nombreux allers et retours tous les deux ou trois jours entre les services (car bien sur le service des formalités étrangères n’est ouvert que le Lundi, Mercredi et Vendredi de 9h à 13h de l’aprèm et il faut attendre à peu près 2h avant de voir la personne qui peut nous renseigner).

Donc nous avons payé l’amende (200$ par personne) due au retard d’enregistrement des visas et payé le nouveau visa 12-X délivré pour les trois jours en plus. Ensuite nous avons refait nos sacs pas déçu que tout ceci soit terminé et pris le bus en direction de la côte pacifique.

 

Nous sommes arrivés le soir du 25 mars à Puerto Lopez. Petit village de pêcheur, assez tranquille. Le lendemain nous avons pris nos billets pour l’ile de la Plata (le Galápagos des pauvres). C’est un parc national situé à 1h30 en bateau de la côte, où l’on peut voir des fous à pattes bleu ou rouge, des frégates, des picadors de nazca, …entre autres.

Puis baignade avec tuba avec les poissons exotiques que l’on trouve dans ces eaux.

Le lendemain, nous sommes allés voir le retour des pécheurs sur la plage. On a été assez surpris par la taille des poissons et par la diversité des poissons qui y sont pêchés. Ces poissons sont déchargés des barques puis vendus et directement nettoyés et vidés sur la plage. Ce qui fait le bonheur des oiseaux qui scrutent le spectacle des pécheurs.

Puis, nous sommes allés se balader dans un bosquet seco-tropical situé prés de Puerto Lopez.

 

Le lendemain départ pour Bahia de Caraquez afin de rencontrer Rio muchacho, projet de ferme écologique. A notre arrivée, on ouvre nos sacs et on se rend compte que nous avons oublié notre appareil photo, des habits, des livres à l’hôtel de Puerto Lopez car nous avons eu un départ assez précipité avec un bus à 5h du matin. Après avoir appelé maintes et maintes fois à la réception de ce même hôtel, la gérante de l’hôtel nous dit de mauvaise foie n’avoir rien trouvé dans la chambre.

 

!!!!!  MENTIROSA !!!!!


 AVIS DE RECHERCHE FINEPIX S5800 FUJIFILM


Du coup on continue les visites en gardant les souvenirs dans la tête mais agacés de ne rien pouvoir faire pour récupérer notre bien.

 

Le projet Rio muchacho se situe à 1h de Bahia de Caraquez au nord de Canoa. C’est une initiative mise en place par Dario Proano (agriculteur de la communauté) et sa femme Nicola. Dario a crée sa ferme et après avoir travaillé quelques années suivant les habitudes locales (apport de d’engrais de pesticides sur les cultures, brulis des terres qui sont en broussailles pour gagner du terrain). Dario décide un jour de tout arrêter et de changer ses habitudes pour respecter davantage la terre et produire des aliments sains.

Aujourd’hui sa finca (propriété) s’étend sur 10 hectares, avec la répartition suivante :

-         1 hectare pour la maison et les cabanes qui accueillent les touristes et les volontaires

-         3 hectares de huerta (jardin potager)

-         3 hectares de reforestation

-         3 hectares en projet de reforestation

 

Une dizaine de personnes travaillent dans la finca. Ce sont des gens de la communauté de Rio muchacho. Nous avons été volontaires là-bas 10 jours pendant lesquels nous avons aidés à nourrir les animaux (poules, cochons, vaches types zébu, chevaux, cochons d’indes, ânes), semer des nouveaux plants, récolter les légumes et fruits du jardin, irriguer, et fait de l’artisanat. Tous les animaux sont utilisés pour transformer la matière végétale (déchets du jardin, de la cuisine) en matière organique mélangée à leur excrément pour fertiliser les sols du jardin.

 

Toute la ferme est réfléchie pour n’avoir aucune perte d’énergie et se suffire à elle même. Une culture de lombrics (vers de terre) est utilisée pour aérer le sol, les excréments des animaux servent à fabriquer du compost et la partie liquide sert à produire du biogaz qui est réutilisé pour chauffer de l’eau. Des panneaux solaires sont installés, les eaux usées sont recyclées par système de filtres à charbon actif, et même la voiture a été transformée pour fonctionner au gaz. Bien sur les eaux de pluie sont récupérées et ce sont des toilettes sèches qui sont installées près des cabanes.

La quasi totalité de la ferme fonctionne en autonomie sans avoir à faire d’achats extérieurs.

Dans les récoltes on trouve une grande diversité de légumes (courgette, pomme de terre, oignon, yuca, banane plantain, poivron, tomate, carotte, salade, choux, concombre, asperge…) et également des fruits et épices (café, cacao, banane, fruit de la passion, papaye, melon, orange, ananas, pastèque, gingembre, piment,…) et autres plantes comme :aloe vera, coton…

Tous les plats de la ferme sont végétariens (dur dur pour des gens de la haute Loire).

 

Après cette belle expérience dans la ferme où nous avons beaucoup appris sur le respect de la terre. Nous continuons notre parcours et remontons à la capitale dans le froid.

 

Au programme des 15 derniers jours, rencontre de MCCH (centrale d’achat pour Artisan du Monde), ballade dans Quito pendant la Semaine Sainte, retrouvaille avec nos amis et achat de quelque derniers souvenirs.

Publié dans Voyage

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R
Enfin de vos nouvelles... Je commençais à vouloir appeler tes parents Clo pour en avoir...<br /> Gros bisous à vous deux et bonne fin de séjour (enfin aventure, voyage,...)
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